Économie | Retraités : la suppression de la hausse de la CSG ne se fera qu'en juillet
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Retraités : la suppression de la hausse de la CSG ne se fera qu'en juillet

M6météo Publié par M6météo - le 18 déc. 2018 à 00:00
CSG © © Shutterstock

Le président de la République Emmanuel Macron avait annoncé que la suppression de la hausse de la CSG pour les retraités serait effective dès début 2019. Il faudra finalement attendre le mois de juillet.

Suppression de la hausse de la CSG pour les retraités touchant moins de 2.000 euros par mois

C’était l’une des annonces d’Emmanuel Macron, lundi 10 décembre 2018, pour calmer la colère des « gilets jaunes » : la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) applicable depuis 2018 sera supprimée pour les retraités touchant moins de 2.000 € par mois (3.000 € pour un couple) au motif que « l’effort qui leur a été demandé était trop important et n’était pas juste ».   

Jusqu’à présent, seuls les retraités gagnant moins de 1.200 € par mois étaient exemptés de la hausse de 1,7 point de la CSG, qui est passée en janvier 2018 de 6,6% à 8,3%. Mais alors que le président de la République parlait d’une mesure qui entrerait en vigueur dès début 2019, c’est en réalité six mois plus tard qu’elle sera véritablement effective.

Les retraités recevront un chèque de remboursement en juillet 2019

Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, a précisé les contours de cette annonce au micro de RTL, le 17 décembre 2018 : la hausse de la CSG pour les retraités touchant moins de 2.000 € par mois ne sera finalement annulée qu’en juillet 2019. « Les gens vont continuer à la payer au plus tard jusqu’au 1er juillet et ensuite, ils seront remboursés », a-t-elle annoncé.

Mais pourquoi un tel délai ? « La CSG est un impôt ; on n’a pas les revenus de 2018, qui n’ont pas été déclarés, donc on ne peut pas la calculer », a justifié Muriel Pénicaud. Concrètement, les retraités touchant moins de 2.000 € par mois seront remboursés rétroactivement pendant l’été des sommes versées en trop depuis le 1er janvier 2019. « Un très gros chèque ou un virement au plus tard au 1er juillet », a promis la ministre du Travail.

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