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Comment réussir son compost ?

Pauline Picquette Publié par Pauline Picquette - le 24 mai 2021 à 18:00
compost déchets

Avec le compostage, exit la corvée du sac poubelle ! Les déchets de cuisine (épluchures, restes, aliments périmés…) et du jardin (taille des haies…) s’offrent une seconde vie grâce au compostage : on les transforme, de façon naturelle, en un engrais riche - et gratuit, qui va favoriser la croissance des végétaux. Si on résume ? On améliore la qualité des sols en y apportant des éléments nutritifs et surtout et on allège sa poubelle en faisant du bien à la planète en réduisant nos déchets. Prêt(e) à composter, et à bien le faire ?

Quel type de composteur faut-il choisir ? 

  • A chaque jardin son composteur : on prend en compte le volume des déchets produits et de la place disponible au jardin.
  • Le tas : pour les jardins de plus de 1000 m2, à la campagne, c’est l’idéal pour traiter les grandes quantités.
  • Le silo ou le treillis métallique (500 l), pour un jardin plus modeste (de 300 à 1000 m2) ; plus soigné et moins important.
  • Le fût à compost (de 200 à 500 l), pour un petit jardin, où il prendra peu de place et sera un peu plus discret.

Je n’ai pas de jardin : comment faire ?

OUI, on peut composter sur sa terrasse, dans le garage, dans la cave avec les déchets de cuisine. Comment ? Avec une vermicompostière : les déchets sont transformés en compost (et en percolat, engrais liquide) par les vers de terre. Pas de mouchettes, ni de petits vers si on gère correctement l’opération !

Comment composter ?

La bonne question, car on ne fait pas n’importe quoi ! Les bons conseils à prendre en compte ? 

On évite d’ajouter trop de déchets identiques en même temps (on stocke le surplus, en attente de le mélanger) et on coupe en morceaux ce qui est long ou gros.

Pour un bon compost, on applique les 3 règles essentielles :

  1. Bien équilibrer et mélanger les matières vertes et humides (herbe, déchets de cuisine, feuilles…), riches en azote, et les brunes (feuilles mortes, bois sec…).
  2. Bien aérer pour éviter les mauvaises odeurs dues à la fermentation : en mélangeant régulièrement, en créant des cheminées d’aération (avec une tige) ou en retournant le compost.
  3. Veiller à une bonne humidité : en effet, les bactéries et petites bestioles du compost ont besoin pour vivre d’eau ; pas trop, mais suffisamment : on arrose s’il est trop sec ou on aère s’il est trop humide.

Comment utiliser le compost ?

Un bon compost se récolte après 6 mois environ de travail… Mais parfois, on manque de place et on l’utilise avant. On distingue donc :

  • Le compost jeune : il est utilisé en couche épaisse autour des arbustes, entre les plantes vivaces et les légumes gourmands, fraisiers… Il permettra notamment en hiver à protéger la terre, et puis par la suite à empêcher la pousse des herbes indésirables.
  • Le compost mûr : d’une couleur brune ou noire, il est comme un terreau ; on l’utilise pour tout le jardin comme fertilisant : gazon, plantes d’intérieur, plantes, semis (une fois tamisé)…

Que composter... ou pas ?

Pratiquement toutes les matières organiques se compostent, en sachant que certaines mettent plus de temps que d’autres à se décomposer.

A ne pas composter : viandes, poissons (os, arêtes), produits laitiers, huile et gras, crustacés, excréments, plastique…