Souvenirs de vacances et écologie : le guide complet
Comme des millions de touristes à travers la planète, vous aimez particulièrement ramener de vos vacances des objets qui vous permettent de conserver un beau souvenir des lieux que vous avez visités ? Voilà qui constitue une excellente idée, mais malheureusement, avec l’apparition du tourisme de masse, une industrie du souvenir de vacances ultra polluante s’est aussi développée. De nos jours, les bibelots soi-disant typiques qui envahissent les boutiques sont donc tous ou presque fabriqués en Chine par exemple… Utilisation massive de plastique et transport depuis l’autre bout de la planète font ainsi exploser l’empreinte carbone de ces objets que nous avions au contraire bien souvent voulu acquérir pour faire vivre l’économie régionale. La solution est pourtant simple : abandonner l’achat de ces souvenirs sans âme fabriqués en masse et acheter en revanche des objets écologiques et vraiment locaux ! Voici justement quelques astuces sur les comportements à éviter et ceux à privilégier.
On regarde où le produit a été fabriqué
Ce qui fait bondir la facture carbone d’un objet, c’est en partie son acheminement du lieu de fabrication au lieu de vente. Vous partez au Pérou et souhaitez ramener un souvenir local ? Vérifiez que le cadeau n’ait pas été fabriqué au Bangladesh… Vous voyagez en Hongrie ? Inutile de rapporter dans vos bagages une tasse à café provenant de Chine…
Avant de faire votre choix lorsqu’un beau souvenir de vacances se présentera à vous : vérifiez l’étiquette ou le tampon figurant sur le produit, afin de savoir où a été conçu le bidule en question. S’il n’est pas local, cette acquisition mérite-t-elle d’avoir lieu ?!
On se tourne de préférence vers les boutiques des artisans
Rapporter un souvenir de vacances pour soi ou pour offrir, c’est certes l’occasion de se remémorer une partie de notre séjour et des lieux visités, mais c’est aussi un bon moyen de rendre hommage au pays en question en finançant la fabrication d’objets écologiques favorables à l’économie locale.
Si votre budget vous le permet, autant donc acheter les créations d’artistes ou d’artisans en visitant directement leurs boutiques. Bijoux, bougies, vaisselle, vêtements ou décorations diverses et variées : vous aurez l’embarras du choix où que vous vous rendiez et pourrez collecter des souvenirs vraiment authentiques.
On bannit la consommation de certains produits menaçant l’écologie
Lorsque l’on est en vacances et que l’on se retrouve noyé sous les produits régionaux, nous avons parfois du mal à comprendre ce que représente vraiment l’objet que nous considérons acheter en termes d’impact sur l’environnement.
L’idée de ramener un bijou en corail à votre grand-mère pourrait vous séduire ? Vous craquez pour cette bouteille de vin de serpent à offrir à vos amis ? Cette sculpture en bois précieux fera mouche dans votre salon ? Oui, mais l’exploitation des denrées en voie de disparition, la souffrance animale et la pollution sont des coûts cachés qu’il vous faut repérer.
Avant de procéder au moindre achat, attention donc à vérifier que vous ne soyez pas sur le point de financer le commerce d’espèces menacées (animales, minérales ou végétales) ou bien encore de cautionner la mise en péril de la biodiversité, par une exploitation illégale et polluante des denrées.