Économie | Le taux de chômage devrait baisser à 8,9% à fin 2018
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Le taux de chômage devrait baisser à 8,9% à fin 2018

Anton Kunin Publié par Anton Kunin - le 8 oct. 2018 à 00:00
Le taux de chômage poursuit sa baisse en France. © © Shutterstock

Après 9,2% au premier trimestre 2018, le taux de chômage a un peu baissé pour s’établir à 9,1% au deuxième trimestre 2018. Et l’embellie devrait se poursuivre, puisque dans sa dernière estimation, l’INSEE table sur 8,9% à fin 2018.

Le chômage baisse globalement, mais pas partout

8,9% : c’est le taux de chômage avec lequel la France devrait terminer l’année 2018, si les projections de l’INSEE se matérialisent bien sûr. Il faut savoir que même si la baisse a été timide, le taux de chômage a bien baissé depuis début 2018. De 9,2% il est passé à 9,1%. Et au vu des tendances actuelles, il devrait poursuivre encore sa baisse pour atteindre les 8,9%, estiment les économistes de l’INSEE.

Mais ce chiffre n’est qu’une moyenne, puisque les différentes régions de France ne sont bien sûr pas égales devant le chômage. Des territoires comme les Pays de la Loire ou la Bretagne sont par exemple mieux lotis, avec un taux de 7,8% et 7,9% respectivement. À l’inverse, le chômage sévit dans les Hauts-de-France (11,6%), en Occitanie (11%) et PACA (10,8%).

Le chômage baisse malgré un moindre recours aux contrats aidés

Et si par le passé, le gouvernement avait pu faire diminuer temporairement le taux de chômage en ayant un recours massif aux contrats aidés, tel n’est pas le cas aujourd’hui. Sur un an, le nombre de CUI-CAE conclus a chuté de 162.000. Et en 2019, seuls 130.000 contrats « parcours emploi compétence » (qui les remplacent) devraient être conclus. Quant à l’objectif initial d’en signer 200.000 en 2018, seuls 140.000 devraient l’être effectivement avant la fin de l’année, indique-t-on au ministère du Travail.

Cette baisse des contrats aidés correspond à une diminution de crédits de 2,1 milliards d’euros pour la politique de l’emploi. Mais surtout à la volonté du gouvernement de focaliser les efforts sur la création d’emplois de droit commun, qui répondraient à de véritables besoins exprimés par les entreprises.

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