Santé / Bien-être | Le burn out, bientôt une maladie professionnelle ?
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Le burn out, bientôt une maladie professionnelle ?

Céleste l'Astrologue Publié par Céleste l'Astrologue - le 17 févr. 2017 à 00:00
Burn out

La commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale se penche actuellement sur le burn out. Le syndrome d’épuisement professionnel fait des milliers de victimes en France et cette maladie professionnelle pourrait bientôt être reconnue par l’Assurance maladie.

Le burn out, une maladie encore trop peu reconnue

Le burn out, également appelé « syndrome d’épuisement professionnel », est régulièrement au cœur de l’actualité, tant il semble toucher un nombre croissant d’actifs en France. Cette question revient aujourd’hui dans le débat français, puisque deux députés, Yves Censi et Gérard Sebaoun, ont présenté mercredi 15 février, un rapport d’information sur le sujet à la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale.

Dans leur rapport, les deux députés poursuivent un objectif : faire du burn out une maladie professionnelle reconnue et, à ce titre, prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie. Car aujourd’hui, les salariés reconnus dans leur maladie sont peu nombreux. Les élus affirment qu’en 2015, seuls 418 cas ont bénéficié d’une prise en charge totale de leurs soins.

Fatigue intense et perte de contrôle caractérisent le burn out

Parce que la réalité du burn out est jugée croissante, les députés ont également suggéré, dans leur rapport, la création d’une agence nationale de la santé psychique au travail. Elle serait chargée d’observer cette tendance et de mettre en œuvre les moyens de prévention nécessaires à ce syndrome, souvent considéré comme étant le « mal du siècle ».

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le burn out se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ». Selon les sources, le syndrome d’épuisement professionnel toucherait entre 30 000 et 150 000 personnes en France et coûterait, selon les estimations de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), entre 2 et 3 milliards d’euros au monde de l’entreprise.