Sécurité et terrorisme : ce que propose Emmanuel Macron
Le chef de l’État a reçu à l’Élysée les gendarmes et les policiers pour leur détailler sa feuille de route pour les années à venir en matière de terrorisme et de sécurité. Que faut-il retenir de ce discours ?
La fin de l’état d’urgence
Emmanuel Macron recevait le 18 octobre 500 hauts responsables de la police, de la gendarmerie, de l’opération Sentinelle, et des services du ministère de l’Intérieur. Une occasion pour lui de dévoiler sa politique en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. Pour commencer, le chef de l’État a annoncé que l’état d’urgence prendrait fin le 1er novembre prochain.
Il a ajouté que cet état d’urgence serait remplacé par une loi antiterrorisme : « Nous vous donnons durablement les moyens d’être plus efficaces », a-t-il promis. Pour lutter contre la radicalisation, le président a évoqué la réunion d’un comité interministériel qui devra « arrêter un nouveau plan national » et dresser une « liste des territoires » qui devront être plus spécifiquement surveillés par les forces de l’ordre.
Expérimentation de la police de sécurité du quotidien
Emmanuel Macron a également précisé ce qu’il entendait par police de sécurité du quotidien (PSQ). Ce « n’est pas le retour à la police de proximité », a-t-il assuré. Cette police sera déployée sur une quinzaine de sites. Elle a pour objectif de réconcilier la police et les jeunes dans les quartiers difficiles. Et d’ajouter qu’il souhaitait « durcir » la réponse aux attaques « lâches et intolérables » contre les forces de l’ordre.
Enfin, il a expliqué qu’il souhaitait que les étrangers sans titre de séjour soient reconduits à la frontière « de manière intraitable ». « Nous accueillons mal, nous avons des procédures trop longues, nous intégrons approximativement et nous ne reconduisions plus », a-t-il déploré. Il faudrait, selon lui, faire en sorte que le drame de Marseille, où deux jeunes femmes ont été tuées par un Tunisien en situation irrégulière, ne se reproduise plus.