Les arcs-en-ciel pour étudier la pluie
René Descartes et Isaac Newton n’avaient pas tout découvert des arcs-en-ciel. En Allemagne, un chercheur vient perturber les affirmations scientifiques. Grâce à lui, les arcs-en-ciel pourraient même servir à étudier la pluie.
Des arcs-en-ciel grâce à la réfraction et réflexion
Jusqu’ici, on expliquait le phénomène simplement : des rayons du soleil entrent en contact avec des gouttes de pluie sphériques de manière parallèle. La traversée de celles-ci entraîne la réfraction, c’est-à-dire la décomposition de la lumière blanche. Puis vient la réflexion des différents rayons dans la paroi interne des gouttes d’eau et un bel arc multicolore apparaît.
L’explication scientifique initiale va plus loin : une partie de la lumière ne ressort pas de la goutte et fait un deuxième aller-retour entre ses parois. Ceci crée un arc-en-ciel secondaire. Puis un autre tertiaire… Même si ceux-ci ne sont pas toujours visibles.
Les gouttes de pluie ne sont pas sphériques
Un chercheur de Dresde, en Allemagne, est revenu sur ces explications qui se basent sur la forme sphérique des gouttes d’eau. Elles sont, en réalité, plutôt aplaties à la base et arrondies au sommet. Ce qui change nos connaissances : les phénomènes optiques sont donc beaucoup plus complexes. D’autres paramètres entreraient en compte, comme la taille des gouttelettes et l’épaisseur du rideau de pluie.
Grâce à ces découvertes, les arcs-en-ciel pourraient devenir de nouveaux outils pour étudier la pluie. Une bonne nouvelle pour les chercheurs qui redoutent une crise climatique.
Pour observer un arc-en-ciel de manière optimale, il suffit donc de se mettre dos au soleil et en face du rideau de pluie.
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