Santé / Bien-être | La spiruline n'a pas que des avantages, elle a aussi des effets indésirables
Santé / Bien-être

La spiruline n'a pas que des avantages, elle a aussi des effets indésirables

Perrine Derobien Publié par Perrine Derobien - le 1 déc. 2017 à 00:00
spiruline

Le jeudi 30 novembre 2017, l’Anses a publié un communiqué concernant la spiruline. Elle met en garde les consommateurs et leur donne un certain nombre de recommandations.

Consommation de spiruline : 49 signalements

Pour faire le plein d’énergie en particulier pendant l’hiver, un grand nombre de personnes font des cures de spiruline. Une algue séchée aux multiples bienfaits : propriétés antioxydantes, immunostimulantes, antidiabétiques ; elle réduit aussi les taux de lipides sanguins. Très riche en nutriments, elle est même utilisée pour lutter contre la malnutrition dans certains pays.

La spiruline serait-elle un super aliment ? Pas si sûr. Elle aurait des effets indésirables. C’est en tout cas ce qu’affirme l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) qui, à la suite de 49 signalements (allergies, troubles digestifs, atteintes musculaires ou hépatiques…), a évalué les risques associés à la consommation de ce type de compléments alimentaires.

Une algue déconseillée aux personnes allergiques ou souffrant d’une maladie rare

Dans un communiqué publié le 30 novembre 2017, l’Anses souligne que les produits contenant de la spiruline peuvent être contaminés par des cyanotoxines, des bactéries ou des éléments traces métalliques. C’est pourquoi elle « recommande aux consommateurs de privilégier les circuits d’approvisionnement les mieux contrôlés ».

Par conséquent, l’Anses déconseille la consommation de spiruline aux malades atteints de phénylcétonurie (maladie génétique rare) ou présentant un terrain allergique. L’agence rappelle aux personnes végétaliennes que cette algue « ne constitue pas une source fiable de vitamine B12 » puisque celle-ci est « présente dans la spiruline majoritairement sous forme d’analogue inactif ». Elle souligne qu’« en dehors du risque de contamination, la spiruline ne semble pas présenter de risque sanitaire à de faibles doses ». 

Lire aussi : Mangez des algues !