Cuisine | Mangez des pommes et des tomates pour chouchouter vos poumons !
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Mangez des pommes et des tomates pour chouchouter vos poumons !

Cecilia Beaudoin Publié par Cecilia Beaudoin - le 22 déc. 2017 à 00:00
Pomme

La consommation quotidienne de trois de pommes ou tomates fraîches ralentirait le vieillissement des poumons. Ce régime serait même particulièrement bénéfique pour les anciens fumeurs, que cela aiderait à retrouver une deuxième jeunesse.

Magez des pommes, vos poumons vieilliront moins vite !

Manger des pommes, un bienfait pour les poumons ? C'est du moins la conclusion d'une enquête américaine publié ce jeudi 21 décembre dans la revue European Respiratory Journal. Si tout le monde connaît l'adage selon lequel « une pomme chaque matin éloigne le médecin », c'est désormais prouvé scientifiquement : les vertus de ce fruit sont encore plus étendues qu'on ne le pensait jusqu'à maintenant.

Des chercheurs américains de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health à Baltimore viennent en effet de mettre en évidence que la consommation journalière de trois pommes fraîches ou d'au moins deux tomates, fraîches elles aussi, ralentirait le vieillissement des poumons des adultes, qui commence normalement à la trentaine, même chez qui ne se seraient jamais adonnés au tabagisme.

Des bienfaits encore plus frappants chez les anciens fumeurs

Les chercheurs ont même réussi à prouver que les bénéfices d'une consommation quotidienne de pommes et de tomates fraîches étaient « encore plus frappants » chez les anciens fumeurs. « Cette étude montre que le régime alimentaire pourrait aider à réparer les dégâts faits aux poumons par la cigarette chez ceux qui ont arrêté de fumer », souligne l'une des auteurs, Vanessa Garcia-Larsen. 

Pour mener à bien leurs recherches, les chercheurs ont fait pratiquer deux tests respiratoires à 680 personnes sur un intervalle de dix ans. Les participants avaient dû également renseigner la quantité et le type de fruits et légumes frais consommés chaque jour. « Ces conclusions soutiennent la nécessité de recommandations alimentaires, en particulier pour les personnes risquant de développer des maladies respiratoires », conclut Vanessa Garcia-Larsen.