Disparition Sophie Le Tan : l'inquiétant Jean-Marc Reiser
Jean-Marc Reiser, principal suspect du meurtre de Sophie Le Tan, mis en examen pour l'enlèvement, la séquestration et l'assassinat de l'étudiante, pourrait être responsable d'autres meurtres de jeunes femmes.
Des traces de sang de Sophie Le Tan découvertes chez Jean-Marc Reiser
Qui est Jean-Marc Reiser, principal suspect du meurtre de Sophie Le Tan ? Cet homme de 58 ans, vit à Schiltigheim près de Strasbourg. Chez lui, des traces du sang de l'étudiante de 20 ans portée disparue depuis le 7 septembre 2018 alors qu'elle allait visiter un appartement, ont été retrouvées.
La justice a décidé de le mettre en examen pour l'enlèvement, la séquestration et l'assassinat de la jeune femme, ce lundi 17 septembre. En outre, les investigations menées ce jeudi 20 septembre auraient permis de trouver un second ADN de femme entre les murs de son logement. Et si la police avait mis la main sur un tueur en série ?
Des photos de femmes nues, endormies ou mortes, dans le véhicule du suspect
Après ces découvertes, les enquêteurs ont réexaminé des dossiers des jeunes filles disparues, dont le profil correspond à celui de Sophie Le Tan. L'homme possède déjà de lourds antécédents judiciaires. En effet, selon Christophe Allain, directeur régional de la police judiciaire du Grand Est, Jean-Marc Reiser avait déjà tenté d'attirer deux jeunes filles, dans ce même appartement que Sophie Le Tan devait visiter. Le suspect aurait tenté de piéger ces jeunes filles à l'aide d'annonces immobilières publiées sur internet. Elles étaient venues accompagnées et Jean-Marc Reiser n'était finalement jamais apparu, selon France 3.
Pour rappel, le suspect a déjà été condamné en appel en mai 2003 à quinze ans de réclusion criminelle pour deux viols, en 1995 et 1996. Jean-Marc Reiser avait été interpellé en 1997, lors d'un contrôle des douaniers. Ces derniers avaient découvert dans sa voiture un arsenal d'armes de poing, un fusil à pompe, mais également des cagoules et stupéfiants, ainsi que des photos pornographiques. Aujourd'hui, ces faits résonnent puisqu'à l'époque, interrogé par Le Parisien, l'avocat Eric Braun, évoquait des photos de femmes nues, endormies ou mortes, dans le coffre de son véhicule. Enfin, le supsect est considéré par des voisins comme un « homme solitaire », « autoritaire et taciturne », voire même « étrange ».
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