Santé / Bien-être | Maladie de Lyme : une plainte de 300 patients au pénal pour 2018
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Maladie de Lyme : une plainte de 300 patients au pénal pour 2018

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 21 déc. 2017 à 00:00
La maladie de Lyme est une infection transmise par les tiques. © © Shutterstock

Un collectif de personnes atteintes de la maladie de Lyme estiment avoir été victimes de négligences ayant entraîné des retards de diagnostic. Une plainte sera déposée en janvier 2018 au pénal.

300 patients portent plainte contre des autorités sanitaires et responsables politiques

Les malades de Lyme, infection transmise par les tiques, se révoltent et désormais, l'affaire se joue sur le terrain pénal. Le collectif Lymaction, regroupant 300 patients, devrait porter plainte en janvier pour « mise en danger de la vie d’autrui », « trafic d’influence » et « abus de biens sociaux », selon RMC.

Cette plainte pénale vise des autorités sanitaires et responsables politiques : les deux dernières ministres de la santé (Marisol Touraine et Agnès Buzyn), l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et le Centre national de référence (CNR) des Borrelia (bactérie responsable de la maladie). En début d'année 2017, une femme avait déjà saisi la justice d'une plainte contre X pour tromperie aggravée.

Des malades victimes de négligences

Ces malades estiment avoir été victimes de négligences ayant entraîné des retards de diagnostic. « Et ce n’est qu’une première vague », a déclaré au Parisien Julien Fouray leur avocat, qui compte porter ces dossiers début janvier 2018, avec sa consœur Catherine Faivre, confirmant l'information de RMC.

Et ce ne sont pas les premiers. Ainsi, en octobre 2016 déjà, ce même collectif, mené par les avocats Julien Fouray et Catherine Faivre, avait assigné en responsabilité civile cinq fabricants de tests Elisa (les tests prescrits en première intention dans la maladie) devant les tribunaux de Nanterre, Paris et Bobigny. Dans cette affaire, qui devrait être jugée au printemps 2018, les patients demandent une indemnisation, suite à l’utilisation de ces tests, jugés non fiables.

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