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Michel Fourniret : perpétuité requise pour le meurtre de Farida Hammiche

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 16 nov. 2018 à 00:00
procès Fourniret © © Shutterstock

Michel Fourniret est de nouveau jugé, avec son ex-femme, pour avoir tué Farida Hammiche, la femme d'un ex-codétenu, afin de faire main basse sur un magot enterré dans un cimetière qui pourrait avoir appartenu au « gang des postiches ».

Michel Fourniret et Monique Olivier, jugés pour un nouveau meurtre

Depuis mardi 13 novembre 2018, Michel Fourniret et son ex-épouse, Monique Olivier, sont de retour à la case justice. La cour d’assises des Yvelines les juge pour le meurtre, en 1988, de Farida Hammiche et le vol d'un magot de 20 kilos d'or du « gang des postiches ». Ce jeudi 15 novembre 2018, pendant près de trois heures, celui que l'on surnomme « l'ogre des Ardennes » n'a pas fait la moindre révélation sur le lieu où repose le corps, comme s'il avait perdu la mémoire.

Pour autant, l'homme de 76 ans ne nie pas les faits. « Je sais que j’ai commis ces actes-là. Mais de quelle façon ? Je n’en sais rien...», explique-t-il. Puis il révèle les derniers mots prononcés par Farida Hammiche et « qui lui restent en tête » trente ans après. « Elle m’a dit 'Ne me tue pas comme ça' », lâche-t-il tranquillement. « Vraisemblablement, c’était par étranglement... »

Réclusion criminelle à perpétuité requise pour le couple

Une peine de réclusion criminelle à perpétuité a été requise, ce vendredi 16 novembre 2018, à l'encontre des deux accusés. Dans son réquisitoire, l'avocat général Benoît Meslin a estimé que Monique Olivier et Michel Fourniret, déjà condamnés à la perpétuité pour l'assassinat de sept femmes, « sont également coupables » dans ce dossier.

En effet, ils ont été jugés tout deux au même niveau de responsabilité, les avocats des parties civiles dressant un portrait brutal de « l'aigle à deux têtes  » que sont Michel Fourniret et Monique Olivier. Dans ce procès, Michel Fourniret est présenté comme « celui qui s'amuse, celui qui joue ». Mais il serait aussi et surtout « celui qui, sans elle, n'est rien ».

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