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Procès Tron : accusé de viols et agressions sexuelles, l'élu répond qu'il n'a jamais été violent

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 24 oct. 2018 à 00:00
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Georges Tron est entendu devant la cour d'assises de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Il est accusé de viols en réunion par deux ex-employées de sa mairie de Draveil, dont il est toujours l'élu.

Georges Tron est jugé pour viols et agressions sexuelles en réunion

Georges Tron est de nouveau devant la justice. Accusé par deux femmes qui ont porté plainte contre lui, le maire de Draveil et ancien ministre est jugé depuis le mardi 23 octobre 2018 pour viols et agressions sexuelles en réunion, devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis. 

L'un des plaignantes, Virginie Ettel, témoigne sur franceinfo : « J'espère que cette fois-ci, ma parole sera entendue ». Et d'ajouter : « Je mène ce combat depuis sept ans. On a déposé plainte en 2011. Je l'ai attendu, ce procès ». L'ancienne employée de mairie semble soulagée : « Je suis contente d'en être là aujourd'hui. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un procès d'assises, même si c'est compliqué. Je m'estime chanceuse, si je puis m'exprimer ainsi ».

Selon Georges Tron, il s'agirait d'accusations injustes

Rappelons qu'en 2017, le procès du maire de Draveil avait explosé en vol. En effet, la diffusion, sur une chaîne du service public, d’un documentaire consacré à l’affaire, à laquelle participait l’une des plaignantes, Virginie Faux, avait entraîné son annulation. L’avocat de Georges Tron, Me Éric Dupond-Moretti, avait dénoncé cette diffusion qui constituait, selon lui, « une atteinte particulièrement grave » à la présomption d’innocence de son client.

Au deuxième jour de ce procès, au cours duquel près de 70 témoins et experts doivent être entendus, Georges Tron a réaffirmé son innocence : « Je n'ai jamais été violent ». L'élu, toujours en poste à la mairie de Draveil, évoque des « accusations aussi abjectes qu'injustes ».

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