Royaume-Uni : les véhicules à essence et diesel bannis dès 2040
Le gouvernement britannique s’apprête à annoncer l’interdiction des véhicules autres qu’électriques et hybrides sur tout le territoire, selon la BBC. Cette mesure volontariste vise à atténuer la pollution atmosphérique, un sujet devenu particulièrement sensible ces dernières années.
Pollution : le Royaume-Uni s’apprête à débourser 3,3 milliards d’euros
Après l’annonce de l’interdiction des véhicules à essence et diesel en France à l’horizon 2040, c’est au tour de nos voisins d’outre-Manche de prendre des mesures similaires. À la suite d’un procès en justice, un tribunal a demandé au gouvernement britannique d'élaborer de nouvelles mesures afin de réduire la quantité de dioxyde d’azote dans l’atmosphère. Ces nouvelles mesures doivent entraîner une réduction de gaz à effet de serre suffisante pour se conformer aux plafonds fixés par la Commission européenne.
Le gouvernement serait sur le point d’annoncer l’allocation de l’équivalent de 3,3 milliards d’euros à la lutte contre la pollution atmosphérique, dont un fonds de 285,5 millions d’euros dans lequel pourront puiser les mairies. Ces dernières pourront moderniser leur flotte de bus et modifier les plans de circulation sur leur territoire, notamment en reprogrammant les feux de signalisation afin de rendre le trafic plus fluide.
Au Royaume-Uni, la pollution serait responsable de 40 000 décès par an
L’instauration de droits de passage pour les véhicules polluants ne devrait pas faire partie de ces mesures. Michael Gove, le ministre de l’Environnement, y est opposé. Dans un entretien au Guardian, il précise néanmoins vouloir consulter prochainement les autorités locales afin de prendre des décisions concertées avec celles-ci.
Une prime à la casse pourrait également être introduite avant la fin de l’année, mais rien n’est encore sûr sur ce point.
Au Royaume-Uni, 40 millions de personnes vivent dans des zones où la concentration de gaz à effet de serre dépasse les seuils maximum autorisés, et 40 000 décès par an seraient attribuables à la pollution atmosphérique.
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