Actualités | Brexit : le divorce entre Londres et l'Union européenne se précise
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Brexit : le divorce entre Londres et l'Union européenne se précise

Cecilia Beaudoin Publié par Cecilia Beaudoin - le 1 déc. 2017 à 00:00
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Le 23 juin 2016, une majorité de Britaniques s'étaient prononcés par référendum en faveur du British Exit, qui prévoit de sortir le Royaume-Uni de l'Union européenne. Un accord financier semble enfin avoir été trouvé entre les deux parties.

Une facture allégée par rapport aux contributions britanniques passées

Le processus de sortie du Royaume-Uni hors de l'Union européenne se précise et, si les Britanniques restent membres de l'Union européenne jusqu'à leur départ en 2019, un grand pas vient tout de même d'être franchi. Les négociations autour d'une facture de sortie entre les 27 pays membres de l'Union européenne et le Royaume-Uni semblent avoir porté leurs fruits, puisque le 30 novembre 2017, Londres et Bruxelles se seraient entendues autour d'un accord fixant les modalités financières de leur divorce.

Le montant financier de cet accord n'a pas été dévoilé, car le montant versé par la Grande-Bretagne dépendra notamment des variations des taux de change de l’euro et de la livre sterling. Mais en acceptant cet accord, Londres s’engage à payer une part fixe des budgets européens même après sa sortie en 2019. « L’offre officielle n’a pas été soumise mais officieusement, elle fait l’objet d’un si large accord que si personne ne décide de tout chambouler à la dernière minute, tout sera OK », explique un haut responsable européen.

D'autres sujets délicats à régler avant de négocier les accords commerciaux post-Brexit

On estime toutefois que la contribution post-Brexit du Royaume-Uni au budget européen à 27 États serait « significativement inférieure » aux 16% que le pays avait versés à l'UE en 2016. Une deuxième phase de négociations, portant cette fois sur les échanges de produits et services, devra déterminer les contours du futur accord commercial post-Brexit entre Londres et Bruxelles. Car près de la moitié des exportations britanniques sont destinées à l'Union européenne. 

En attendant, d'autres sujets de friction rendent les conditions de ce départ ardues : la question de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord notamment, avec le problème de la libre circulation qui se poserait pour l'Irlande en cas de rétablissement des postes douaniers entre les deux pays. Les droits futurs des expatriés également : si le Royaume-Uni  souhaite limiter l'immigration sur son territoire, quel sera le futur statut des Européens résidant ou travaillant au Royaume-Uni et celui des Britanniques présents sur le continent européen ?

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