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Des chercheurs découvrent comment sont morts les Aztèques

Céleste l'Astrologue Publié par Céleste l'Astrologue - le 19 janv. 2018 à 00:00
Des chercheurs découvrent comment sont morts les Aztèques

La fièvre thyphoïde est-elle responsable de la fin de la civilisation aztèque ? C’est ce que semblent indiquer les derniers prélèvements faits dans un charnier mexicain.

Une bactérie apportée par les côlons espagnols provoque une épidémie de fièvre typhoïde

C’est une épidémie européenne qui aurait mis fin, en à peine 5 ans, à la civilisation aztèque au XVIème siècle. De nombreuses études scientifiques affirment depuis déjà longtemps que c’est l’arrivée des côlons espagnols qui a précipité la chute des populations autochtones d’Amérique centrale, mais cette dernière publication apporte quelques précisions sur les maladies qui ont frappé si brutalement ces populations.

Publiée dans la revue Nature, Ecology and Evolution, cette étude, réalisée par des chercheurs allemands du Max Planck Institute des Sciences de l’histoire de l’Homme, affirme que les côlons espagnols auraient apporté avec eux la bactérie Salmonella enterica, responsable de la fièvre typhoïde.

La fièvre typhoïde est-elle la seule responsable de la mort des Aztèques ?

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé des fragments d’ADN présents sur des dents retrouvées dans un charnier d’une ancienne cité désertée de Teposcolula-Yucundaa. Les tests effectués ont permis de retrouver des traces de la bactérie dans les dents de plus d’un tiers des individus.

En raison de leur système immunitaire différent de celui des Européens, cette fièvre incontrôlable a emporté 15 millions de personnes, soit environ 80 % de la population. Les traces écrites de cette époque semblent conforter cette théorie ; toutefois, les auteurs de cette étude restent prudents et estiment que la fièvre typhoïde n’est peut-être pas la seule responsable de ce désastre, et que d’autres maladies, que les populations ne seraient pas parvenues à différencier, auraient pu participer à la fin de cette civilisation.

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