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Au congrès des gynécologues de France, on compare les femmes à des juments

Céleste l'Astrologue Publié par Céleste l'Astrologue - le 11 déc. 2018 à 00:00
Chevaux

Une citation comparant les femmes a des juments, et diffusée lors d’un colloque de gynécologues et obstétriciens, a fait souffler un vent de scandale sur les réseaux sociaux. Le président du congrès s’est excusé publiquement.

« Les femmes, c’est comme les juments »

Toutes les femmes qui ont déjà accouché, et été observées sous toutes les coutures par quantité de médecins et aides-soignants au cours de leur grossesse, apprécieront sans aucun doute la comparaison. Au cours du congrès national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF), qui s’est tenu le 7 décembre dernier, un jeune agrégé a eu la maladroite idée d’assimiler certaines femmes à des juments.

Citant un extrait du roman historique Le Seigneur de Châlus, d’Yves Aubard, qui évoque la natalité à la fin du premier millénaire, le conférencier a ainsi diffusé une diapositive sur laquelle les invités pouvaient lire : « Les femmes, c’est comme les juments, celles qui ont de grosses hanches ne sont pas les plus agréables à monter, mais c’est celles qui mettent bas le plus facilement ».

Le président du Congrès des gynécologues s’excuse publiquement

Cette citation, sans doute passée inaperçue dans le roman dont elle a été tirée, n’a en revanche pas laissé les réseaux sociaux de marbre, lorsqu’elle a commencé à être diffusée. De nombreux internautes se sont manifestés, évoquant le caractère honteux et violent de cette comparaison.

En réponse à ce scandale, le président du CNGOF a rapidement réagi, évoquant le contexte de la diffusion de cette diapositive et la maladresse de son auteur. « C’est comme quelqu’un qui entend une blague salace et qui la relaie, c’est totalement inapproprié », a ainsi déclaré Israël Nisand. « Pour le jeune agrégé, il s’agissait de montrer comment on s’occupait des femmes au Moyen-Âge et combien cela a changé aujourd’hui. C’était à tout le moins maladroit. Il a tout de suite compris qu’il avait fait une grosse bêtise et il en est très malheureux ».

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