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Les insectes coûtent 69 milliards d'euros à la planète chaque année

Céleste l'Astrologue Publié par Céleste l'Astrologue - le 6 oct. 2016 à 00:00
Termites

La prolifération des insectes est une conséquence directe du réchauffement climatique. Une récente étude vient de prouver que ces indésirables coûtaient chaque année 69 milliards d’euros à la planète.

Santé, agriculture, la facture engendrée par les insectes est lourde

Les insectes profitent du réchauffement climatique et des échanges mondiaux. Selon une récente étude parue dans la revue Nature Communications, les dégâts engendrés par ces insectes seraient évalués à 69 milliards d’euros chaque année.

Pour parvenir à ce constat, une équipe de chercheurs du CNRS, de l’Université Paris-Sud et de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), ont examiné pas moins de 700 études et publications sur le sujet. Qu’il s’agisse de dommages dans l’agriculture, dans la santé ou dans tout autre secteur qui peut subir l’impact des insectes, leur prolifération coûte de plus en plus cher à l’humanité.

Le réchauffement climatique aggrave le phénomène

Certains insectes sont particulièrement redoutés pour leur pouvoir de nuisance. Le termite de Formose serait, selon les conclusions des chercheurs, l’insecte le plus nocif. Quasiment impossible à éradiquer, il est la terreur des cultivateurs. S’il n’existe pas aujourd’hui en Europe, le réchauffement climatique pourrait le faire déménager. Également connu des agriculteurs, la teigne des choux est un autre insecte vorace, qui coûterait chaque année 4,1 milliards d’euros au monde. Enfin, en troisième place du podium, le longicorne brun de l’épinette, particulièrement présent au Canada, coûte au pays 4 milliards d’euros par an.

Les chercheurs l’affirment, l’invasion des insectes ne fait que commencer et le réchauffement climatique apportera toujours plus de nouveaux indésirables dans les champs et dans les airs. Selon cette étude, les zones où les insectes peuvent aujourd’hui s’installer et proliférer devraient augmenter de 18 % d’ici 2050.

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