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Nordahl Lelandais, toujours hospitalisé, devrait être entendu sur le meurtre de Maëlys

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 21 févr. 2018 à 00:00
Nordahl Lelandais, 34 ans a avoué avoir tué la fillette de 8 ans. © @M6

La prochaine audition de Nordahl Lelandais, qui a avoué le 14 février 2018 avoir tué « accidentellement » la petite Maëlys, devrait se tenir jeudi 22 fevrier, comme prévu sauf contre-indication médicale puisqu'il est hospitalisé.

Une première audition pour Nordahl Lelandais depuis qu'il a avaoué le meurtre de Maëlys

Nordahl Lelandais, 34 ans, est hospitalisé depuis vendredi dans une unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de la prison de Lyon-Corbas, au sein de l’hôpital psychiatrique du Vinatier, près de Lyon. L'ancien maître-chien devrait être de nouveau entendu ce jeudi 21 février. Ce serait sa première audition depuis qu’il a avoué, le 14 février, avoir tué « accidentellement » la petite Maëlys.

Reste à savoir si Nordahl Lelandais restera sur sa ligne de défense, plaidant à nouveau l'« accident » ? « Suite à ses aveux, un changement de comportement a été constaté » qui a donné lieu à une surveillance particulière de Nordahl Lelandais « pour éviter tout passage à l’acte », a indiqué l’Administration pénitentiaire (AP). Le détenu a demandé à voir un médecin et ce dernier a décidé de le tranférer en UHSA.

Une audition pour comprendre ce qui est arrivé à Maëlys

L'AP de préciser : « Son maintien, comme sa sortie, dépendent d’une décision médicale ». Si « aucune contre-indication médicale » ne vient reporter cette audition, Lelandais, mis en examen pour l’enlèvement et le meurtre de la fillette, devrait être entendu à Grenoble. Cette audition doit permettre de comprendre ce qui est exactement arrivé à Maëlys cette nuit du 26 au 27 août.

« Il dira ce qu’il estime devoir dire », a déclaré mardi 20 février sur RMC/BFMTV son avocat Me Alain Jakubowicz. S'il s'agit d'un « accident » comme le déclare Lelandais, « il aura à l’expliquer, à l’étayer » devant les juges, a poursuivi l’avocat. Ce dernier a décidé de rester « aux côtés de l’homme dont on attend qu’il dise la vérité ».

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