Rentrée scolaire 2018 : qu'est-ce que le "plan mercredi" ?
Le 20 juin, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation, a lancé un nouveau dispositif qui entre dans le cadre des rythmes scolaires : le « plan mercredi ». Explications.
Des « mercredis intelligents » pour les écoliers
Ah les rythmes scolaires ! Vaste sujet sur lequel chaque ministre de l’Éducation Nationale se penche et… se casse souvent le nez ! C’est notamment le cas de Vincent Peillon qui, sous Hollande, avait laissé les communes choisir entre la semaine de 4 jours et l’école le mercredi, option majoritairement retenue. Mais aujourd’hui, c’est le rétropédalage pour les communes, qui seront 80 % à avoir le rytme de la semaine de 4 jours pour la rentrée 2018.
Mais que vont devenir nos chères têtes blondes, brunes et rousses ? Vont-elles être livrées à elles-mêmes le mercredi ? Comment les parents qui travaillent ce jour-là vont-ils s’organiser ? Soyez rassurés, Jean-Michel Blanquer, actuel ministre de l’Éducation, a prévu un nouveau dispositif. « Un mercredi intelligent » et « une offre péri-éducative riche et de qualité » : voilà ce que nous a proposé le ministre le 20 juin avec la ministre de la Culture, Françoise Nyssen et la ministre des Sports, Laura Flessel. À noter que ce dispositif concernera les élèves de la maternelle au CM2 et les mercredis hors vacances scolaires.
Augmentation des allocations pour le « plan mercredi »
Concrètement, ce « plan mercredi » doit fédérer « tous les acteurs » (musées, clubs sportifs, écoles de musique, etc…). « L'ensemble des services de l'État vont se mettre au service des collectivités » a assuré le ministre. D’un point de vu financier, la Caisse nationale d’allocations familiales ajoutera sa pierre à l’édifice en augmentant les prestations avec, pour chaque enfant, 1 € par heure (contre 54 centimes actuellement).
Ce « plan mercredi » séduit les enseignants, pas mécontents de repasser à la semaine de 4 jours. Déception en revanche pour ceux qui enseignent dans les 30 % des communes qui restent à la semaine de quatre jours et demi. « C'est le cas de Paris, où les professeurs des écoles, très remontés contre la réforme imposée par le socialiste Bertrand Delanoë, restent très hostiles » lit-on dans les colonnes du Figaro.
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