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SNCF : un nouveau plan pour lutter contre les retards

Marine Tertrais Publié par Marine Tertrais - le 22 janv. 2018 à 00:00
Objectif : faire partir les trains à l'heure.

Le 15 janvier à Aubervilliers, le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, a présenté des mesures visant à réduire le nombre de retards. Il demande notamment un respect strict des horaires de départ.

De l’importance de partir à l’heure

Comment diminuer de manière significative les retards à la SNCF ? C’est à cette question que Guillaume Pepy, le président du directoire de la SNCF, a tenu à répondre en présentant un programme intitulé « H00 ». Selon lui, il est impératif de respecter l’heure de départ des trains si on veut lutter plus efficacement contre les retards. Trop de négligences auraient été constatées à ce niveau-là.

Selon nos confrères des Échos, qui ont repris les informations de la communication interne de la SNCF, actuellement, seuls 78 % des trains partiraient exactement à l’heure. Même un tout petit retard a des répercussions : ceux qui partent avec 3 minutes de retard n’auraient que 30 % de chances d'avoir moins de 5 minutes de retard à l'arrivée. Après, cela ne permettra pas d’éviter les intempéries ou les accidents sur la voie.

Changer certaines règles

Cette ponctualité est d’une importance capitale, car les départs et les arrivées des trains en gare sont tous dépendants les uns des autres. Un retard sur une voie entraînera immanquablement un retard pour un autre train. La SNCF s’est fixée pour objectif de parvenir fin 2018 à 90 % de trains partant à l'heure. Pour y arriver, elle ne s’interdit pas de modifier certaines règles, notamment en ce qui concerne les voyageurs malades.

Par ailleurs, à partir de cette année, la SNCF devrait publier chaque jour à midi les chiffres de régularité des trains ayant circulé la veille, ligne par ligne. « Cela permettra au public de voir la part des retards qui incombe à la SNCF (train en panne, difficultés de mise en place), et ce qui provient d’éléments extérieurs (intempéries) », a expliqué Guillaume Pepy. Actuellement, ces données ne sont publiées qu’une fois par mois. 

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