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Un comte se dit l'héritier du trône de la principauté de Monaco

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 29 août 2018 à 00:00
Le comte réclame plus de 350 millions d'euros à l'Etat français. © ©shutterstock

Louis de Causans affirme être l’héritier du trône de Monaco et accuse l’État français d’avoir spolié sa famille.

Monaco : un comte réclame 350 millions d'euros pour avoir été écarté du trône

Le comte Louis de Causans, un descendant du prince Honoré III, réclame plus de 350 millions d'euros à l'État français pour avoir écarté sa famille du trône de Monaco, au début du XXe siècle. Au Palais princier, on démontre que cette revendication n'a pas de sens. Qui dit la vérité ?

Louis de Causans assure être le descendant de plusieurs grandes familles de la noblesse. Selon lui, l'État français a fait pression sur le Rocher pour modifier les règles de succession. « D’ordinaire, dans mon milieu, on reste discret et on renâcle à remuer ce genre de choses. Mais il faut rétablir la vérité. C’est une question d’honneur », confie le comte au Parisien.

Un accord signé entre la France et l'Allemagne

Il raconte que tout remonte à la succession de Louis II. Ce dernier n'a pas d'enfant légitime et selon les règles en vigueur, il ne peut pas devenir prince. En l'absence de descendant, la succession doit être attribuée à une autre branche de la famille, en l’occurrence à son cousin allemand Guillaume II de Wurtemberg-Urach. Or à cette époque, il n'est pas question qu'un Allemand accède au trône monégasque. Un accord est alors signé entre la France et l'Allemagne.

Sans ce traité, la famille de Louis de Causans serait montée sur le trône, selon le comte. Et son oncle aurait pu régner aujourd’hui. Le ministère des Affaires étrangères a été saisi de cette affaire le 2 juillet 2018 lors d'une procédure pour « responsabilité sans faute », selon Le Parisien. Il a deux mois pour répondre. À défaut, Louis de Causans pourra saisir le tribunal administratif.