Le Quantified self : cette tendance qui vous veut du bien !
Mouvement prenant de plus en plus d’ampleur, le quantified self a été lancé en 2007, en Californie. C’est la rencontre entre les utilisateurs et les fabricants des outils en émergences dans les domaines de l’électronique dédiés au suivi des données personnelles de chacun qui a fait naître ce concept novateur.
Le quantified self renvoie à la pratique de la « mesure de soi ». Il s’agit d’un regroupement d’outils qui ont pour but de donner à chacun l’opportunité de mesurer ses performances personnelles.
Ainsi, perdre du poids, avoir un meilleur sommeil, arrêter de fumer ou tout simplement mieux vivre est possible.
Autrement appelé « automesure », le quatified self vous aidera donc à atteindre vos objectifs. De cette manière, votre Smartphone, et quelques objets connectés, vous permettront d’améliorer votre quotidien. Ce mouvement est donc de l’auto-coaching.
C’est via votre Smartphone, connecté à une (ou plusieurs) application(s) que vous pouvez mesurer vos données personnelles.
C’est par la technique de la capture, de la visualisation et par l’analyse croisée de ces données que des corrélations sont établies.
De là, vous observez votre évolution, avec ses points négatifs et positifs.
Ayant anticipé ce mouvement, la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés ) a publié une liste de recommandations par rapport à la communication et le partage des données personnelles. Ce phénomène est en corrélation avec l’émergence des applications mobiles sur Smartphones. Par ailleurs, de plus en plus de capteurs peuvent se connecter afin d’obtenir des résultats toujours plus précis. Cependant, cette nouvelle tendance s’accompagne de nouvelles formes de partage des données personnelles.
En effet, malgré que d’une manière générale le quantified self concerne les domaines du bien-être, le principe est de permettre à l’utilisateur de mesurer ses constantes, telles des valeurs médicales. D’où la question de l’éthique sur la conservation et le partage de ces données.
Ainsi, la CNIL a publié un article fin novembre sur ce concept en y intégrant un panorama des recommandations sur l’usage de ce phénomène. Des conseils comme utiliser un pseudonyme pour partager ses données, ne pas automatiser le partage de ses données vers d’autres services (réseaux sociaux, etc), ou encore effacer ou récupérer ses données lorsqu’un service n’est plus utilisé. Autant de mesure qui permettent de mettre en garde les utilisateurs sur la multiplication de leurs données sur les réseaux sociaux. De plus, la CNIL rappelle que la frontière entre le médical et le suivi de son bien-être est très trouble…