Famille | Confiance en soi : comment aider son enfant ?
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Confiance en soi : comment aider son enfant ?

Pauline Picquette Publié par Pauline Picquette - le 29 août 2021 à 18:00
enfant avec déguisement de superhéros

La confiance en soi influence au quotidien nos actions et nos perceptions du monde. C’est une force à encourager dès le plus jeune âge pour vivre sereinement, mais elle n’est pas innée et c’est le rôle des adultes, des parents plus précisément, d’adopter des postures pour aider l’enfant à avoir confiance en lui. Comment ? Voici quelques pistes sur lesquelles réfléchir.

Qu’est-ce la confiance en soi ?

C’est la représentation que l’on se fait de sa valeur et de sa capacité à réussir ce que l’on entreprend. Dès l’enfance, cette force, que l’on possède toutes et tous, détermine nos attitudes et notre manière d’aborder les évènements de notre vie présente et future.

La confiance en soi est-elle une question d’éducation ?

Oui, mais pas seulement ! Elle est le produit de l’histoire familiale, sociale et scolaire de l’enfant. Les parents, bien sûr, sont les premiers acteurs de la confiance : ils influencent, positivement ou négativement leur enfant, mais pas uniquement, heureusement, pour lui. Les épreuves de la vie, les rencontres sont capables de changer la donne, vers le bon comme le mauvais. En conclusion ? Les parents jouent un rôle essentiel, mais pas déterminant.

Les attitudes à adopter pour aider son enfant à gagner en confiance

Tout d’abord, et la tentation est grande et naturelle, chez les parents, de surprotéger son enfant, surtout quand il est introverti et inquiet. Cette solution n’est forcément pas la bonne : on le prive de son autonomie et de sa capacité à se débrouiller seul et de prendre des initiatives.

Il faut qu’il soit acteur de sa vie : questionnez-le pour savoir ce qu’il voudrait faire pour changer, s’améliorer, résoudre les difficultés. Il doit essayer de trouver la solution de tel ou tel problème… Et de se réguler seul, en tenant compte de vos conseils.

L’erreur parentale à éviter

La principale erreur commise (volontaire ou non) est d’avoir des attentes trop élevées vis-à-vis de son enfant. Beaucoup de parents projettent leurs propres angoisses et peurs sur leur(s) enfant(s), sans s’en rendre compte, souvent. Exit la valorisation excessive des bons résultats et du culte de la performance, même si on a recours aux phrases positives.

Avoir des attentes raisonnables, complimenter avec parcimonie et avec le cœur, trouver de la positivité favorisent la confiance en soi chez l’enfant.

Rassurer face à l’échec ou à la moquerie

L’attitude constructive consiste à ouvrir le dialogue et interroger l’enfant  avec les bonnes questions (plutôt que d’en faire des tonnes pour le rassurer) du type : « Selon toi, comment tu aurais pu t’y prendre pour mieux faire ? Sais-tu qu’il est normal de ne pas toujours réussir ?... Il ne « digère » pas son échec : entraînez-le à rater, à répéter en l’aggravant, cela le détend ou même l’amuse et de recommencer en s’améliorant. Il faut lui parler des parcours de vie de personnes qui ont commencé par échouer avant de réussir.

Jugement ou réalité ?

Apprenez à l’enfant à faire « le tri de ses pensées ». Il vous dit, « je suis moche, nul, pas intéressant,...»  ? Répondez-lui qu'il ne s'agit pas de son jugement, mais plutôt de celui de quelqu’un d'autre qui lui a dit. Il est important d'apprendre à faire cette différence entre ce qui lui est propre et les autres.