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2050 : plus de plastique que de poissons dans nos océans

M6météo Publié par M6météo - le 9 juin 2017 à 00:00
Le plastique est la première cause de pollution des océans. © © Shutterstock

Les pollutions plastiques anéantissent la vie dans nos territoires maritimes. Selon Antonio Guterres, le chef de l'Organisation des Nations Unies (ONU), il y aura plus de plastique que de poissons dans nos océans d'ici 2050. 

Plus de 269 000 tonnes de plastique dans les mers et océans

Depuis plusieurs années déjà, des études nous alertent sur la gravité des pollutions dûes au plastique. En 2014, une analyse internationale révélait que 269 000 tonnes de détritus plastiques flottent dans nos mers et océans. Ces étendues d'eau, qui recouvrent 70 % de la planète, accueillent désormais le septième continent : un amas de détritus plastiques de 3,4 millions de km² (environ 7 fois la France).

Pire encore, selon Antonio Guterres, le chef de l'Organisation des Nations Unies (ONU), d'ici 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans nos océans. La faune et la flore de nos étendues maritimes ne sont en effet pas insensibles aux déjections plastiques, qui détruisent leur écosystème et les tuent à petit feu. Pourtant, chaque année, c'est 1,15 à 2,41 millions de tonnes de plastiques supplémentaires qui sont déversées par les hommes dans les océans. 

La pollution plastique des mers passe dans l'air 

La pollution des océans n'est malheureusement pas nocif que pour les seuls poissons... Si l'on s'en réfère au documentaire "Coup de chaud sur l'Antarctique" diffusée dans l'émission Thalassa le 26 mai 2017, le plastique déversé dans les eaux maritimes passe ensuite dans l'air que nous respirons, en même temps que l'eau s'évapore. 

Au cours de cette expédition destinée à estimer l'impact du réchauffement climatique en Antarctique, les scientifiques ont découvert avec inquiétude des traces de plastique dans l'air autour de certaines îles du continent glacé, en principe vierges de toute activité humaine. Un constat sur la dégradation de l'état de notre planète qui ne semble pas inquiéter les États-Unis de Donald Trump, qui s'est retiré des accords sur le climat, actuellement en cours de négociations à Paris

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