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Abattoirs : Brigitte Bardot et Rémi Gaillard réclament la vidéosurveillance promise par le candidat Macron

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 23 mai 2018 à 00:00
Leur combat contre la souffrance animale les a réunis. © Fondation Bardot

Brigitte Bardot et Rémi Gaillard s’allient pour diffuser et dénoncer de nouvelles images tournées dans l’abattoir municipal d’Alès, dans le Gard. L’établissement avait déjà été épinglé par l’association L214 en 2015.

Bardot et Gaillard veulent imposer la vidéosurveillance dans les abattoirs 

Voici un duo plus qu'improbable : Brigitte Bardot, ex-idole du cinéma français, et Rémi Gaillard, trublion de la Toile. Ils sont réunis dans une vidéo pour dénoncer la cruauté dans les abattoirs. Et demandent, images choquantes à l’appui, que la vidéosurveillance soit imposée aux abattoirs comme l’avait promis le candidat Emmanuel Macron.

« Lui, c’est Rémi Gaillard, et moi je suis Brigitte Bardot. On a en commun une révolte terrible contre la façon dont on tue les animaux dans les abattoirs », explique la présidente de la Fondation éponyme. Ces deux grands amis des bêtes ont choisi de diffuser cette vidéo sur les réseaux sociaux à la veille du début de l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi agriculture et alimentation.

Des images insoutenables tournées dans l'abattoir d'Alès déjà épinglé

Les scènes, insoutenables, ont été tournées par un lanceur d’alerte en février 2018, dans l’abattoir municipal d’Alès, dans le Gard. On y voit des animaux mal étourdis manifester des signes de reprise de conscience sur la chaîne de saignée. D'autres sont égorgés vif. Un cochon est frappé alors qu'il tente de s’échapper...

Pour rappel, en 2015, l’abattoir municipal d’Alès, avait déjà fait scandale suite à la vidéo de l’association L214 qui montrait des images similaires. Choqué, Max Roustan, le maire de la ville, avait alors décidé une fermeture à titre conservatoire de l’établissement durant deux mois. Depuis, aucun procès pour maltraitances n’a eu lieu. Une convocation devant le Tribunal de police d’Alès est prévue le 8 octobre 2018 pour 3 infractions concernant des installations et des équipements non-conformes. Peut-être que ces nouvelles images vont faire accélérer la procédure ou alourdir les charges.

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