Famille | La crise de la quarantaine est inévitable
Famille

La crise de la quarantaine est inévitable

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 25 déc. 2017 à 00:00
Le bonheur baisse ainsi d'année en année jusqu'aux 40 ans © © Shutterstock

Dans une étude publiée par deux chercheurs, on apprend que 40 ans serait l’âge moyen où l'on serait le plus malheureux.

40 ans serait l’âge moyen où l'on serait le plus malheureux

Même la science le dit, la crise de la quarantaine est inévitable. Ainsi, dans une étude récemment publiée par David G. Banchflower du Darmouth College, aux États-Unis, et Andrew Oswald de l’Université britannique de Warwick, on apprend que 40 ans serait l’âge moyen où l'on serait le plus malheureux. Pour parvenir à ce constat, les deux économistes ont analysé sept ensembles de données récentes couvrant 51 pays et 1,3 million de personnes échantillonnées au hasard. Ils se sont focalisés sur le bien-être psychologique entre 20 et 90 ans.  

Pour calculer l’impact de l’âge sur le bonheur, les deux chercheurs ont cherché à savoir si l'on est plus heureux dans la cinquantaine que dans la quarantaine. La tendance générale qui s’en dégage, selon les pays et les années, est un « U » : le bonheur baisse ainsi d’année en année jusqu’aux 40 ans, et dès les 50 ans atteints, il repart en flèche progressivement. Un « U » auquel les chercheurs déclarent n’avoir aucune explication scientifique. Mais il pourrait cependant en exister une psychologique.

Le soin à apporter aux enfants et aux parents pourrait expliquer ce phénomène

En 2016, une autre étude relayée par The Guardian et réalisée par le Bureau de la Statistique Nationale au Royaume-Uni révélait qu’entre 40 et 59 ans, les gens étaient moins heureux et plus anxieux. Au total, 300 000 personnes avaient été interrogées entre 2012 et 2015. Les pressions exercées sur le soin des enfants et les parents vieillissants pourraient avoir un impact majeur sur ce groupe d’âge.

Rachel Boyd, responsable de Mind, une organisation caritative dédiée à la santé mentale, expliquait :« C’est aussi une étape dans la vie où les pressions liées à l’emploi ou aux finances, comme les remboursements hypothécaires, peuvent atteindre des sommets. Le fait d’espérer qu’on est arrivé au plus haut de notre profession, tout en faisant face à un marché du travail incertain, pourrait également avoir un impact » . Il faudrait attendre 65 ans pour retrouver une vie plus satisfaisante : avoir du temps pour soi, pour s’occuper plus de soi et moins des autres. Et c’est entre 70 et 79 ans que l’on serait le plus heureux.

Vous aimerez aussi : 30 habitudes à prendre pour être heureux et en bonne santé