[VIDEO] La Corne de l’Afrique touchée par de violentes inondations
![[VIDEO] La Corne de l’Afrique touchée par de violentes inondations](/sites/default/files/styles/1200/public/2023-11/shutterstock_528053356.jpg)
Alors que la partie la plus orientale de l’Afrique connaissait depuis plusieurs mois une sécheresse sans précédent, des précipitations brutales se sont abattues sur la région et ont fait énormément de dégâts depuis deux jours, notamment en Somalie, en Ethiopie et au Kenya. Le bilan humain en termes de morts et de déplacés est catastrophique et les pouvoirs publics peinent à prendre en main cette situation d’urgence créée par le phénomène El Nino !
Un nombre de victimes impressionnant
La rapide montée des eaux suite à des journées entières de précipitations intenses a eu des effets dévastateurs. De nombreuses rivières sont sorties de leurs cours, des glissements de terrain ont eu lieu un peu partout sur les territoires concernés et de nombreuses chutes d’arbres ont été observées. Le bilan est pour le moment de 50 morts, et plus de 700 000 personnes ont dû être déplacées rien qu’en Somalie.
Dans le comté de Garissa au Kenya, ce sont 800 000 individus qui sont concernés par ces inondations et pourraient bien perdre leur maison, alors qu’ils dépendaient déjà à la base de l’aide humanitaire pour survivre depuis des mois face à la sécheresse.
Une crise humanitaire et climatique
Les ONG œuvrant sur place afin d’assister les populations en situation de faiblesse intense alertent depuis des années les acteurs de l’aide internationale face à la situation de la Corne de l’Afrique. Cette zone du globe est en effet touchée de plein fouet par les changements climatiques et une alternance de périodes de sécheresse et d’inondations qui rend impossible la survie des personnes sur place. Les maigres récoltes sont systématiquement ravagées à tour de rôle par l’un de ces deux phénomènes météorologiques.
Kunow Sheikh Abdi, le directeur pour de la section dédiée au Kenya de l'ONG Mercy Corps déclare : « Ce cercle vicieux rend quasiment impossible pour ces communautés de maintenir les progrès économiques qu'ils ont pu enregistrer ».