Installer un composteur chez soi : guide pratique pour débuter

Choisir le composteur adapté à vos besoins

Le choix du composteur dépend de plusieurs critères : l’espace disponible, la quantité de déchets à traiter et vos préférences.

En maison, optez pour un composteur de jardin classique en bois ou en plastique. Les modèles fermés sont plus esthétiques et protègent des nuisibles.

En appartement, tournez-vous vers un composteur d’intérieur ou un lombricomposteur. Ces modèles compacts sont idéaux pour les petits espaces et n’émettent pas d’odeurs s’ils sont bien utilisés.

Pour un balcon, un composteur urbain ou un lombricomposteur vertical convient parfaitement. Vous pouvez même fabriquer un composteur DIY à partir de bacs en plastique.

Avant d’acheter, évaluez la quantité de déchets organiques que vous générez pour choisir une capacité adaptée.

Où installer votre composteur ?

L’emplacement du composteur joue un rôle essentiel pour son efficacité.

• En extérieur : placez-le sur une surface plane et bien drainée, idéalement à l’ombre ou à mi-ombre pour éviter un dessèchement trop rapide. Privilégiez un endroit accessible toute l’année.
• En intérieur : installez-le dans un coin bien ventilé. Un balcon ou une cuisine bien aérée fonctionne bien pour les lombricomposteurs.
   

Attention aux nuisibles ! Assurez-vous que le composteur est bien fermé pour éviter les intrusions d’animaux. Un emplacement bien choisi garantit un compostage efficace et sans nuisances.

Que composter ?

Tous les déchets organiques ne peuvent pas aller dans le compost. Il est crucial de savoir quoi mettre et quoi éviter.

À mettre dans le compost :

• Épluchures de fruits et légumes.
• Marc de café et filtres en papier.
• Coquilles d’œufs écrasées.
• Cartons bruns et papier non-imprimé déchirés.
• Déchets de jardin : feuilles mortes, tontes de gazon.

À éviter :

• Viande, poisson et os, qui attirent les nuisibles.
• Produits laitiers, trop gras.
• Déchets non biodégradables : plastiques, métaux.
• Cendres de charbon ou végétaux traités chimiquement.

Un bon compost résulte d’un équilibre entre matières vertes (déchets riches en azote, comme les épluchures) et matières brunes (riches en carbone, comme le carton).

Les étapes du compostage

Le processus de compostage est simple, mais demande un peu d’attention.

1. Préparation : découpez vos déchets en petits morceaux pour accélérer leur décomposition.
2. Remplissage : alternez les couches de matières vertes et brunes pour maintenir un bon équilibre.
3. Aération : brassez régulièrement le contenu pour oxygéner le compost. Cela évite aussi les mauvaises odeurs.
4. Hydratation : maintenez une humidité modérée. Le compost doit être humide, mais pas détrempé.

En quelques mois, les déchets se transforment en un compost riche et prêt à être utilisé.

Entretien et suivi

Un composteur demande un suivi minimal, mais régulier pour fonctionner correctement.

Contrôlez l’humidité. Si le compost est trop sec, ajoutez des matières humides ou un peu d’eau. S’il est trop humide, incorporez des matières brunes.

Évitez les mauvaises odeurs qui sont souvent dues à un excès de matières vertes ou un manque d’aération.

Enfin, soyez patient·e. Le compostage prend généralement de 6 à 12 mois, selon les conditions et les matières utilisées.

Avec ces gestes simples, votre compost sera de bonne qualité.

Avantages du compostage domestique

© Pinterest

Installer un composteur chez soi offre de nombreux bénéfices, autant pour l’environnement que pour votre quotidien.

Il permet de réduire la quantité de déchets produits. Jusqu’à 30 % des déchets ménagers peuvent être compostés.

Le compost est parfait pour enrichir le sol du jardin ou des plantes en pot, puisqu’il permet de produire de l’engrais naturel.

Pour finir, vous contribuez à réduire les émissions de méthane liées aux déchets organiques.