Santé / Bien-être | Manger du poisson : pourquoi ? Comment ?
Santé / Bien-être

Manger du poisson : pourquoi ? Comment ?

Pauline Picquette Publié par Pauline Picquette - le 1 mai 2021 à 11:16
poissons crus dans une assiette © gregor moser

Le poisson est excellent pour notre santé : il est source de protéines, de vitamines et de fer... Mais attention, il n’y a pas que du bon : il a de nombreux détracteurs, du fait des toxiques de ses constituants, dues aux diverses pollutions marines et encore une fois, au plastique, l’ennemi n°1 des mers et des océans. Il est donc important d’être informé(e) et de bien savoir le choisir. Essayons d'y voir un peu plus clair.

Le poisson, un excellent atout santé

Des alliés pour notre santé à prendre en compte pour une nutrition équilibrée. Dans leur majorité, les poissons sont moins gras que la viande (rouge surtout) et les graisses qu’ils contiennent sont intéressantes : des Omega3 (à longue chaîne, EPA et DHA, pour les spécialistes). Ces éléments préviennent les maladies cardio-vasculaires, réduisent l’inflammation et sont bénéfiques pour le cerveau.

Qui sont-ils ?

On peut classer les poissons à consommer en 3 catégories en fonction de la teneur en lipides :

  • Les poissons maigres ou blancs : cabillaud, colin, lieu, merlan...
  • Les poissons mi-gras : dorade royale, truite, thon, espadon, carpe, anchois...
  • Les poissons gras : flétan, hareng, maquereau, sardine, saumon...

Poissons sauvages Vs. d’élevage : le débat

Les deux ont des avantages et des inconvénients. Le mieux ? Varier la consommation des poissons pour éviter une accumulation des produits nocifs. Prenons le saumon d’élevage qui fait parfois polémique ; s’il provient de filières contrôlées, avec un label de qualité, sa consommation ne pose aucun problème… Et il sera meilleur (moins de mercure) que le sauvage, si on ne connaît pas son origine. Et oui, on en est là !

La contamination des poissons : on en parle ?

  • Les poissons d’eau douce peuvent être contaminés par les PCB stockés dans les parties grasses de l’animal.
  • Les poissons de mer (surtout les prédateurs sauvages, le thon rouge par exemple) par le mercure.

Consommer du poisson : quelles sont les recommandations ?

L’Anses* recommande d’en manger 2 fois/semaine en associant un poisson gras ou mi-gras et un poisson maigre.

Et le poisson cru ?

Attention, c’est un aliment fragile… On peut risquer l’intoxication alimentaire (la listériose). La fraîcheur doit être le premier critère pour le consommer.

Par contre, le poisson cru est déconseillé aux femmes enceintes, aux enfants de moins de 3 ans et aux personnes au système immunitaire fragile.

In fine… Le poisson, on l’achète frais, sans emballage, chez le poissonnier, de préférence, ou directement à la criée et on le déguste le plus vite possible, cuit (à la poêle, au four, au grill, en papillotes) ou cru en marinade.

 A savoir : 

  • PCB (PolyChloroBiphényles) ou pyralènes, polluants organiques persistants.
  • *Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire).

Quelques recettes à base de poisson 

  • Choucroute de la mer, 
  • Filet de rougets au basilic, 
  • Tataki de thon au sésame, 
  • Burger aux filets de poisson blanc, 
  • Maquereaux rôtis au thym, 
  • Daurade à la citronnelle, 
  • Filet de lieu noir au curry, 
  • Fish and Chips, 
  • Queue de lotte à la sauce niçoise...

Notre recette favorite ? La Waterzoï de poisson ou Waterzooi, plat typique du Nord (France et Belgique). La création de cette recette remontrait d’ailleurs à la fin du 13ème siècle, du côté de Gand. Il s’agit d’une soupe flamande, de type « ragoût », très populaire dans la région des Flandres, à base de pommes de terre, de carottes, de céléri, de poireaux et bien évidemment, de poisson (cabillaud, turbot, sole, lotte, saumon....).