Consommation locale : comment éviter l'arnaque ?

Avant de s'alimenter sur les circuits courts, quelques renseignements sont à connaître pour ne pas se faire arnaquer.
Privilégier les circuits courts de consommation
Tous les produits vendus sur les marchés ne sont pas bio ou issus de circuits courts. Afin de distinguer les offres mensongères de celles qui ne le sont pas, nos confrères du 20 Minutes ont décrypté pour vous Et si on mangeait local, un livre rédigé par le journaliste scientifique Patrick Philipon.
Actuellement, les acteurs les plus connus pour favoriser la consommation locale et les circuits courts sont les Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap) et La Ruche qui dit Oui. Elles lient consommateurs et producteurs pour permettre à l'un d'acheter simplement les produits locaux vendus par l'autre. L'Amap et la Ruche qui dit Oui proposent notamment via internet des services de livraison de paniers de fruits et légumes à domicile.
Que faut-il savoir pour consommer local ?
Toutefois, l'Amap et la Ruche qui dit Oui ne sont pas les seules initiatives qui existent pour consommer local. Ventes à la ferme et marchés demeurent ainsi des moyens d'achats anciens, mais privilégiés par les Français qui souhaitent contrôler la provenance de leur alimentation. En revanche, sur les marchés de fruits et légumes, il faut être vigilant quant à leur origine exacte, car certains revendeurs se fournissent en réalité auprès des gros producteurs agroalimentaires.
Dans ce livre, Patrick Philipon revient aussi sur les idées préconçues sur les circuits courts de consommation. Il précise ainsi qu'il n'est pas certain qu'ils aient une empreinte carbonne plus faible que celle de la grande distribution. De plus, à qualité égale, les produits vendus sur les circuits courts ne sont pas plus chers que ceux proposés dans les grandes surfaces.
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