Gaspillage alimentaire : « et aussi après » ou comment repenser la date de péremption

Des associations préconisent de repousser les dates de péremption. France nature environnement (FNE), appuyée par l’application Too good to go, proposent d’indiquer que le produit est comestible « aussi après ».
Gaspillage alimentaire : repenser la date de péremption
De nouvelles propositions pour lutter contre le gaspillage alimentaire sont réunies dans un livre blanc. Les créateurs de l'application Too Good to Go s'associent à France nature environnement et publient Les dates de péremption, une idée dépassée ?, rédigé grâce à des informations recueillies lors d'une table ronde en présence de représentants du secteur de la grande distribution, de l'industrie agroalimentaire, et une association de consommateurs.
Principale nouveauté : la mention « à consommer avant le », que l'on trouve sur les emballages, pourrait bientôt être suivie de « et aussi après ». Cette proposition est à destination des produits les moins sensibles, comme les gâteaux secs et le café.
25% des ménages ne consomment jamais leurs produits une fois la date passée
Pour rappel, un quart des ménages (25%) ne consomment jamais leurs produits une fois la date dépassée. Et 26% jettent même le produit avant la date limite de consommation. Un jour de « vie » supplémentaire des produits permettrait d’économiser 170.000 km de produits par an, selon les associations.
La Date de durabilité minimale (DDM) signifiée sur les produits par la phrase « À consommer de préférence avant le » indique seulement que les produits vont perdre leur arôme ou la teneur en vitamines à partir de la date indiquée. Mais cette DDM est responsable de 20% des 10 millions de tonnes de produits jetés chaque année en France. Reste à savoir si les propositions faites par les divers partenaires seront suivies d'actes.
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