Actualités | Éducation nationale : le ministre annonce la suppression de 1.800 postes
Actualités

Éducation nationale : le ministre annonce la suppression de 1.800 postes

Marie-eve Wilson-jamin Publié par Marie-eve Wilson-jamin - le 17 sept. 2018 à 00:00
Le gouvernement va supprimer 4.500 postes de fonctionnaires en 2019. © ©shutterstock

Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, annonce la suppression de 1.800 postes l'année prochaine, dans le secondaire et les services administratifs.

Éducation nationale : suppression de 1.800 postes en 2019

Les doutes se sont malheureusement confirmés. Dans un entretien au Figaro, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, a confirmé la suppression de 1.800 postes dans son ministère à la rentrée 2019. Et cela semblait inévitable. En effet, le gouvernement a annoncé son intention de supprimer 4.500 postes de fonctionnaires en 2019. Or, l’Éducation nationale représente à elle seule la moitié des effectifs de fonctionnaires.

Jean-Michel Blanquer a précisé que ces suppressions de postes concerneront uniquement le second degré (le collège et le lycée) et les services administratifs. Le primaire, qui reste une priorité de son ministère, sera quant à lui épargné. Et de préciser que le dédoublement des classes de CP et CE1 se poursuivra à la rentrée 2019.

Des heures supplémentaires pour compenser le manque de personnel

Et le gouvernement a tout prévu. Pour compenser cette baisse d'effectifs, le ministre explique que les chefs d'établissements pourront imposer plus d'heures supplémentaires aux enseignants. « En cas de nécessité locale une seconde heure pourra être imposée par le chef d'établissement comme c'était le cas avant les années 2000 », a expliqué le ministre. Par ailleurs, les heures supplémentaires des professeurs seront exonérées de cotisations salariales.

Selon Jean-Michel Blanquer, les créations de postes de professeurs ne se sont pas accompagnées d’une augmentation de candidats aux concours, d’où le recours aux contractuels. « C'est un paradoxe du système auquel nous devons mettre fin », a-t-il estimé.

À lire aussi : Le calendrier scolaire attise la colère des parents et des enseignants