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Après le phénomène El Niño, voici La Niña !

Céleste l'Astrologue Publié par Céleste l'Astrologue - le 21 juin 2016 à 00:00
Vents forts et précipitations

Après El Niño, La Niña. Ce phénomène météorologique devrait apparaître dès cet été, et s’il permettra un rafraîchissement des températures de la terre, anormalement élevées depuis plusieurs mois, il devrait également apporter de nombreuses précipitations en Asie du Sud-Est.

La chaleur de l’atmosphère devrait baisser grâce à La Niña

C’est désormais officiel, El Niño s’est éteint. La fin de ce phénomène météorologique qui déséquilibre les saisons depuis plusieurs mois en réchauffant les eaux de l’océan Pacifique oriental, ne devrait toutefois pas annoncer le retour d’un temps plus calme. En effet, au phénomène El Niño succède toujours La Niña

Si El Niño se développe en raison d’une baisse des vents intertropicaux, qui maintiennent habituellement les eaux chaudes dans l’ouest du Pacifique et permettent les remontées d’eau froide à l’est, La Niña  entraîne quant à elle un rafraichissement de la température de la terre, en absorbant la chaleur de l’atmosphère.

Des fortes pluies et de nombreuses inondations attendues en Asie

La Niña devrait apparaître dès le mois de juillet. Ce phénomène sera observable aux vents forts qui pousseront les eaux chaudes vers l’Australie et l’Indonésie, baissant la température de l’océan Pacifique centre-est de quatre degrés en dessous de la moyenne.

Le dernier épisode de La Niña s’est déroulé entre 2010 et 2012. Les conséquences de cet événement climatique ont été particulièrement visibles en Asie du sud-est. En 2011, la Thaïlande a enregistré trois fois plus de précipitations que d’habitude. Les inondations qui en ont découlé ont conduit à la mort de plus de 800 personnes. L’année précédente, les pluies ont également fait 33 morts en Australie. « La température de la surface de la mer agit comme un carburant pour les tempêtes tandis que le niveau de la mer qui s’élève conduit à une augmentation du risque de tempêtes, d’inondations et participe à l’érosion côtière », explique ainsi le Dr Agus Santoso, chercheur à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud, en Australie.