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Mort des palmiers : la FAO engage la lutte contre le charançon rouge

Céleste l'Astrologue Publié par Céleste l'Astrologue - le 3 avr. 2017 à 00:00
Palmiers

La FAO vient de lancer un plan mondial contre le charançon rouge. Objectif : libérer les palmeraies de ces nuisibles tueurs, qui menacent pas moins de 40 espèces d’arbres dans le monde.

60 pays sont menacés par le charançon rouge

Le charançon rouge est une menace mondiale contre laquelle l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) compte agir. À l’occasion d’une réunion qui s’est tenue au siège de l’autorité, à Rome, le 31 mars 2017, tous les spécialistes de la question ont tenté de définir une stratégie pour éradiquer ce nuisible, qui s’attaque avec de plus en plus de virulence aux palmiers.

La menace est globale et les différentes études scientifiques qui ont été citées lors de cette réunion n’ont pas caché l’ampleur du problème, puisqu’aujourd’hui, pas moins de 40 espèces de palmiers sont menacées par ce coléoptère qui sévit dans 60 pays du globe, et particulièrement dans les régions où poussent des cocotiers, des palmiers dattiers et des palmiers dattiers d’ornement.

Une action concertée entre les agriculteurs et les autorités pour lutter contre ce nuisible

Pour lutter contre ce nuisible qui s’attaque aux arbres en les rongeant de l’intérieur, la FAO a mis en place un plan inspiré des régions qui sont parvenues à se débarrasser du charançon rouge. En Mauritanie, par exemple, les autorités ont réussi à endiguer le problème en agissant rapidement et efficacement dès que les premiers insectes ont été repérés dans un oasis. En menant des actions de concert entre les autorités et les agriculteurs locaux, le nuisible a été contenu et ne s’est pas propagé au-delà d’une certaine zone.

Ces actions concertées doivent, selon le vœu de la FAO, être mises en place à grande échelle et pour cela, l’organisation prévoit notamment un plan de formation des agriculteurs à la lutte contre les charançons rouges, des contrôles plus régulières des zones à risques, l’installation de pièges à phéromones ainsi qu’un suivi strict des infestations, associé à la mise en place de quarantaines pour stopper la propagation de ces nuisibles.

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