Quels sont les secrets d’une bonne digestion ?

Prendre soin de sa digestion est essentiel pour apprécier les bienfaits et le plaisir d’un repas. Des précautions sont à respecter pour ne pas connaitre ballonnements et autres tracas de transit, désagréables au possible. Bien digérer pour un confort intestinal au mieux ! 

Comprendre les processus de digestion 

Le tube digestif est long, environ 5,5 m à 6 m (soit 3 fois notre taille), de la cavité buccale au gros intestin. Il faut savoir que les aliments suivent un parcours sinueux et « périlleux », semé d’embûches, parfois : mastiqués dans la bouche, puis malaxés et prédigérés dans l’estomac, ensuite digérés dans l’intestin grêle, pour libérer les éléments nutritionnels qu’ils contiennent (qui passeront dans le sang). 

Vient ensuite le côlon où le microbiote veille et se nourrit des restes de la digestion… Il produit des gaz de fermentation : ce processus, en général, se passe discrètement, mais parfois « la machine » à digérer connait quelques péripéties : fermentation excessive, apparition de ballonnements et transit trop lent ou trop rapide, reflux acides, brûlures d’estomac... 

Les causes sont connues ; on peut essayer d’y remédier en adoptant quelques habitudes pour chasser ces situations déplaisantes et très inconfortables au quotidien. Voyons cela de plus près : 

1. Prendre son temps en mangeant 

A savoir que la digestion commence dans la bouche avec les enzymes salivaires. Il faut donc bien mâcher pour leur laisser le temps d’agir. Deuxio, une bonne mastication évite d’ingérer trop d’air et par conséquent, d’être ballonné. Le repas doit durer environ 20 à 30 minutes.

2. Etre attentif à la satiété 

Il faut être à l’écoute de son corps et s’arrêter de manger quand on n’a plus faim. Un estomac « raisonnablement » rempli contient 500 ml d’aliments et/ ou de liquides. En mangeant davantage, il va se dilater et causer une sensation de gêne et de ventre gonflé, voire des nausées et des vomissements. Le repas de volume acceptable : un plat de résistance (500 gr), un laitage et un fruit, accompagné de 1 à 2 verres d’eau.

3. Ne pas manger trop gras

Manger léger (surtout le soir, pour un sommeil apaisé), c’est bon pour le poids, le confort intestinal et le moral. Les plats lourds augmentent de 30 %  le temps de digestion dans l’estomac, 2 à 3 h en temps normal, 4 h avec un repas gras ! Exit, donc, l’association charcuterie, plat en sauce, féculents, fromage et gâteau !

4. Soigner son microbiote intestinal

C’est au niveau du côlon - où se niche le microbiote - que se fait la régularité du transit. En effet, il se nourrit de ce qui n’a pas été digéré et contribue à la santé des cellules qui tapissent l’intestin et à l’immunité locale. Perturbé, le transit donne des ballonnements, des douleurs abdominales, voire des nausées et des vomissements. Les causes ? Une alimentation trop grasse, trop sucrée, pauvre en fibres, des cures d’antibiotiques répétées, et aussi certaines maladies intestinales. Les solutions existent : manger des légumes à chaque repas, et un renfort sous forme de cures régulières de probiotiques.