Arrêt du tabac : le risque cardio-vasculaire persiste 5 à 10 ans

Une étude américaine a démontré que même cinq ans après s'être sevrés du tabac, les fumeurs ont des risques moindres de contracter une maladie cardio-vasculaire. Mais ces risques peuvent perdurer encore quelques années.

Maladies cardio-vasculaires : des risques pourraient perdurer 25 ans après l'arrêt du tabac

Arrêter de fumer a évidemment des bienfaits comme la réduction des risques de maladies cardio-vasculaires et de plusieurs cancers. Mais cela prend cependant du temps. Une étude américaine, qui s'est intéressée uniquement aux maladies cardio-vasculaires, publiée fin août 2019 dans le Journal of the American Medical Association, estime que certains risques pourraient perdurer jusqu'à 25 ans après l'arrêt du tabac. 

Pour le site Tabac info service, l'espérance de vie redevient identique à celle d'une personne n'ayant jamais fumé dix à quinze ans après la dernière cigarette. C'est la raison pour laquelle ceux qui ont malheureusement commencé à fumer doivent s'arrêter le plus tôt possible. En outre, la quantité de tabac fumée influe aussi sur les résultats selon l'étude.

Fumer modérément ne préserve pas des risques

Pour mener à bien leurs travaux, les chercheurs ont suivi 8.000 personnes dont quelque 2.300 gros fumeurs. Les scientifiques affirment que si le risque de maladies cardio-vasculaires diminue significativement dès les premières années, il faut tout de même 5 à 10 ans, et même jusqu'à 25 ans, pour qu'il disparaisse totalement.

Au final, il est important de préciser que fumer modérément ne préserve pas des risques. « Il n’existe pas de seuil au-dessous duquel fumer ne représente pas de risque. En effet, le risque d’être victime d’un cancer du poumon dépend du nombre de cigarettes que l’on fume chaque jour, mais également de l’ancienneté de son tabagisme. Le seul moyen efficace pour réduire ce risque est l’arrêt du tabac », rappelle Tabac info service.

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