Toujours plus d'annulations et de retards sur les réseaux de la SNCF
La grève des cheminots, les intempéries et la vétusté des infrastructures ont entraîné une baisse de la qualité des services de la SNCF au cours de l’année 2018.
Des "taux d’annulation inédits"
La ponctualité est de moins en moins assurée à la SNCF. 2018 a été l’année de tous les records concernant les retards et les annulations de train sur le réseau français. Une baisse de la qualité de service inquiétante selon le rapport annuel de l’Autorité de la qualité des services des transports (ASQT), révélé par Le Figaro.
Le taux d’annulation des TGV sur l’année 2018 est de 6,8%. Le triste record revient à la ligne Paris Nord-Arras, avec un taux de 13,3%, suivi de Montpellier-Lyon (12%) et Strasbourg-Nantes (11%). Un “taux d’annulation inédit”, selon la structure qui dépend du ministère du Développement durable, et qui touche toutes les liaisons longue distance. La cause principale serait la grève des cheminots, au printemps dernier, qui s’est prolongée sur trois mois.
Aucun objectif de ponctualité atteint en Île-de-France
En région parisienne la situation est critique quant à la ponctualité des trains. Parmi les records de retard sur les lignes TGV, les lignes Le Mans-Paris et Chambéry-Paris Gare de Lyon dépassent chacune la barre des 30% du taux de retard. La liaison Saint-Pierre-des-Corps-Paris Montparnasse les suit de près.
Sur le réseau francilien, les objectifs ne sont pas atteints. Le taux de ponctualité varie entre 85 et 90% pour les RER, à l’exception de la ligne E (92%), alors que les attentes d’Île-de-France Mobilités étaient de 95%. Sur les lignes franciliennes, les taux varient entre 90 et 93% pour des objectifs placés autour de 95%. La ligne R est le mauvais élève des transiliens avec un taux de ponctualité de moins de 85%. Pas simple de gagner la capitale au départ de Montargis.
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