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Pluies printanières en France : les nappes phréatiques sont soulagées

Laura J. Publié par Laura J. - le 24 mai 2024 à 07:45
Pluies printanières en France : les nappes phréatiques sont soulagées

Entre les mois d’avril et de mai 2024, pratiquement l’ensemble des territoires de la France métropolitaine a été largement arrosé par des pluies abondantes et régulières. Résultat ? Les nappes phréatiques qui avaient énormément souffert de l’enchainement de nombreuses saisons de sècheresse sont désormais en meilleure santé. Alors que l’été approche, leur situation est en effet jugée « globalement satisfaisante » par le Bureau de recherches géologiques et minières.

Des nappes phréatiques globalement en meilleure santé

Alors que l'année dernière à la même époque, la situation des réserves d’eaux souterraines était jugée « très inquiétante » - 68 % des nappes étaient effectivement sous les normales – le bilan est bien différent en cette fin de printemps 2024. Au 1er mai 2024, la situation des nappes souterraines était la suivante :

  • 65 % des nappes métropolitaines affichaient un niveau dépassant les normales (contre 58 % en date du 1er avril 2024) ;
  • 21 % de ces niveaux étaient très hauts ;
  • Au contraire, 22 % étaient sous les normales (4 % très bas dans le Roussillon et certaines parties de la Corse).

D’après les experts, la situation se serait donc désormais complètement inversée. Une recharge très excédentaire a en effet été observée entre mars et avril suite à des pluies abondantes sur une grande partie du territoire français.

Un contraste à l’échelle nationale qui laisse présager une poursuite de la sècheresse

Si globalement l’ensemble du territoire a été arrosé ce printemps comme nous venons de le voir, quelques régions font malheureusement office d’exception. C’est notamment le cas du sud-ouest, de la région Provence-Alpes Côte d'Azur et de la Corse, où les précipitations restent déficitaires.

Dans ces zones, de nouvelles restrictions d’eau seront très certainement à prévoir au cours de l’été à venir, puisque la sécheresse se fait ressentir depuis plus de deux années désormais.