Écologie | 6 choses à savoir sur les conifères
Écologie

6 choses à savoir sur les conifères

Pauline Picquette Publié par Pauline Picquette - le 24 nov. 2020 à 18:00
conifères épines

Silhouettes étranges, formes très surprenantes et particularités anatomiques bien singulières... le monde des résineux -  qui est loin de se limiter aux pins et sapins - est rempli de mystères ! Du plus petit au gigantesque, ils ont en commun des fruits en forme de cône d’où leur appellation... Autre caractéristique propre à ce groupe de végétaux ? Leur feuillage, généralement persistant, en aiguilles et écailles. Partons à la découverte de ces conifères, roi d’un monde végétal extraordinaire.

1. Fiche d’identité des conifères 

  • Famille : Les Coniférales divisées en 7 familles dont les Pinacées (mélèzes, sapins, épicéas, etc).
  • Espèces : Ce sont 600 espèces, regroupées en 6 genres.
  • Répartition : On trouve les conifères presque partout dans le monde. Ils sont dominants dans leurs habitats respectifs ; cependant, ils sont en déclin et sont en compétition avec les feuillus. Ils sont menacés (1/3 des résineux) par la surexploitation de certaines forêts, les maladies (parasites), le changement climatique et les plantations artificielles de résineux commerciaux (sapins).
  • A savoir : le bois des conifères est un bois tendre et que les résineux ont un poids non négligeable, dans l’économie, pour le bois de construction et la pâte à papier. Le mélèze (l’arbre de lumière) est le seul résineux à perdre ses aiguilles en hiver. Son bois est solide, esthétique et très résistant.

2. Comment distingue-t-on les conifères ?

Il existe des « clés » de reconnaissance : 

  • La nature : pseudo-feuilles, aiguilles ou acicules, écailles ou squames, 
  • La disposition des feuilles : opposées, alternes, spiralées, en faisceau, etc,
  • L’aspect des feuilles : cylindrique, aplati, long ou court. 

Cependant, c’est l’observation des aiguilles qui est la méthode la plus efficace pour les néophytes pour identifier les conifères : on distingue les résineux forestiers et ornementaux. Les plus connus sont : le cèdre, le cyprès, le Douglas, l’épicéa, l’if, le mélèze, le sapin, le pin et le séquoia.

3. Pourquoi les conifères ont-il des aiguilles ? 

C’est une  adaptation au froid, au gel ou à la sécheresse, donc des feuilles longues, fines et aciculaires d’un vert foncé, le plus souvent.

4. Un peu d’histoire autour des conifères 

Leur résistance est remarquable ! Les gymnospermes (plantes à graines par un cône) sont apparus sur Terre il y a 250 millions d’années et parmi eux, les conifères qui ont colonisé la totalité de la planète. 

Après d’importants changements climatiques (recul des périodes glaciaires), ils vont être supplantés par les angiospermes (plantes à fleurs), les feuillus.

5. Quelques chiffres 

  • Le conifère le plus âgé aurait 9 550 ans, un épicéa de Suède.
  • Le plus volumineux est un séquoia géant, avec un volume de 1 500 m3.
  • Le tronc le plus large est un cyprès de 11,42 mètres de diamètre.

6. Zoom sur le sapin... de Noël

  • Famille et description : Les sapins et les épicéas sont du genre Abies, originaires des régions tempérées de l’hémisphère nord. Les aiguilles sont fixées une par une, contrairement à celles d’autres conifères. Les feuilles sont persistantes, sauf dans nos maisons… chauffées !
  • Variétés : En France, le sapin utilisé n’est pas un sapin blanc, très sensible au gel, lors de sa culture, mais un épicéa commun, moins cher, parfumé et de croissance rapide. On trouve également le sapin Nordmann, plus récent, au beau vert luisant mais au prix élevé, le sapin noble (au parfum balsamique, vert-bleuté), les sapins baumier er Fraser, populaires au Canada.
  • Petite histoire du sapin de Noël et la tradition : D’origine païenne, la coutume du sapin est apparue dans les pays germaniques au Moyen-Age et généralisée à partir du XIXème siècle en France, diffusée par les Lorrains et les Alsaciens. On enlève le sapin de Noël à l’Epiphanie le 6 janvier.

« Mon beau sapin, roi des forêts » ! Incontournable, pour certains !